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17 mars 2014 1 17 /03 /mars /2014 09:29

16 mars Cross des Sources   1:00:21 168/270 M (153 / 197)  V2M (27 / 38) 

1er juin 10Km Echirolles 49:30 239/502

14 juin : KM vertical Villard Reymond : 1:14:08  79/96

7 sept 10Km Grenoble 49:35 374/870 (46/86 V2M) (342 M/599)

28 sept Sportiva Wider Classic (Km vertical Grenoble) 1:13:22 327/400

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6 juin 2013 4 06 /06 /juin /2013 08:29

7 avril : Grenoble-Vizille : 01:56:48 749/1599

2 juin: 10km Echirolles: 45:50 207/560

9 juin : Tour Lac Aiguebelette : 01:21:46 579/1598 209 V1M /444 533 M /1182

23 juin : Cross du pain 01:25:00 (erreur parcours, pas de classement)

13 juillet :  trail de Chamrousse-Belledonne (découverte 15 km) 2h06:04 73/94 H 20/24 V1

8 septembre : 10 km grenoble : 00:48:25  308/675 69/132  V1M 282 M

 

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 10:38

1 avril : Lyon Urban Trail (12Km) :1h21 559/2067

6 mai : Marathon Genève : 3h49

5 juin: 10km Echirolles: 45:42 170/486

16 juin : Km vertical Villard Reymond : 1h10 67/98

1 juillet: Cross du pain, Brié. (15 Km) 1h31 87/131

9 septembre: 10 Km Grenoble. 47:15 298/596

16 septembre : Cross Côteaux Crolles: 1:27:05 112/167

23 septembre : Cross de Biviers: 50:16 74/178 (22/39 V1H)

14 octobre: Cross des Chataignes: 1:27:14 136/215  47/67 V1H 121:177 H 

 

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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 14:43
A Vue d'Aile est une association loi 1901 crée dans le but de diffuser le patrimoine naturel, architectural, culturel et historique régional, au moyen de photos aériennes. Nos pilotes utilisent des modèles réduits pour prendre de spectaculaires photos aériennes qui, nous l'espérons, vous permettrons de décorer agréablement votre intérieur ou votre bureau.
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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 20:57

Test-vma-13---17.jpg

 

Départ à 13 KM/h (2% de pente sur le tapis), puis +0,5 KM/h chaque minute. Fin à 17 KM/h.

 

 

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 20:50

frac-4min-2min-15kmh---8kmh-5-fois.jpg

 

4 séries de 1000m (4') à 15 KM/h suivi de 2' de récup.

 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 15:16

Temps total 53:15.

Dernier Km: 13,6 km/h (4:25).

Derniers 500m : 14,4 km/h (2:05)

Cross-Pain-2011.jpgDernier km: 

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 15:09

10avril: Montée Pedestre des 3 communes. 1:17:32, 184/284

5 juin: 10km Echirolles: 49:15 290/510

3 juillet: Cross du pain, Brié. 53:15

4 septembre: 10 Km Grenoble. 47:15

16 octobre : Ronde des 3 massifs, Jarrie: 1:30.

16 octobre: test VMA: 17 kmh.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 10:01

Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi certains SMS sont limités à 160 caractères, et d'autres à 70 ? Moi oui !

 

La réponse est simple: si l'un des 4 caractères suivants apparait dans un SMS, sa longueur est automatiquement limitée à 70: ô , â,  ê, ç. L'explication technique complète se trouve ici.

 

Démonstration par l'image:

Avant le 'ç': 49/160

 

sms-1.jpg

 

Après le 'ç': la longueur maximale descends à 70 !

 

sms-2.jpg

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 12:16

 

Bill Zeller était un programmeur américain surtout connu pour avoir crée l'application MyTunes, avant son suicide en 2011. Après sa mort, sa lettre de suicide a commencé à circuler, amenant le sujet des effets à long terme des abus sexuels sur les enfants sur la place publique.

 

Ayant été touché par son histoire, j'ai traduit de mon mieux cette lettre en français.

 


J'ai envie de déclarer ma bonne santé mentale et de justifier mes actions, mais je suppose que je ne serais jamais capable de convaincre qui que ce soit que c'est la bonne décision. Peut-être qu'il est vrai que quiconque fait cela est fou, par définition, mais je peux au moins expliquer mon raisonnement. J'ai envisagé de ne rien écrire du tout, du fait que tout ceci est très personnel, mais j'aime bien que les choses soient claires, et ne veux pas qu'on se demande pourquoi j'ai fait cela. Puisque je n'ai jamais parlé de ceci à personne, les gens en tireraient probablement des conclusions erronées.

 

Mes premiers souvenirs d'enfant sont d'avoir été violé, à plusieurs reprises. Ceci a affecté tous les aspects de ma vie. Ce néant, qui est l'unique façon dont je peux le décrire, m'a suivi comme un brouillard, qui s'est parfois intensifié et m'a submergé, à la suite généralement d'un évènement anodin. À la maternelle, je ne pouvais aller aux toilettes et restait pétrifié à chaque fois que j'avais envie, ce qui a démarré un schéma de comportements sociaux difficile et inexpliquée. Les séquelles qui m'ont été infligées m'empêche encore d'utiliser une salle de bains normalement, mais c'est maintenant moins un obstacle physique qu'un rappel quotidien de ce qui m'a été fait.

 

Ce néant m'a poursuivi alors que je grandissais. Je me souviens avoir passé des heures à jouer aux legos, dans un monde froid composé d'une boîte de blocs de plastique. En attendant que tout finisse. Je fais maintenant la même chose, mais au lieu de legos il s'agit de surfer le Web, de lire, ou d'écouter un match de baseball. Ma vie s'est passée avec ce sentiment d'être mort à l'intérieur, en attendant que mon corps récupère.

 

Parfois en grandissant, je sentais cette rage inconsolable, mais je ne l'ai jamais relié à ce qui s'était passé avant la puberté. J'étais capable de garder le néant à distance pendant quelques heures en faisant des choses qui exigeait une concentration intense, mais il finissait toujours par revenir. La programmation m'a plut pour cette raison. Je n'ai jamais été particulièrement friands d'informatique ou avec un penchant pour les mathématiques, mais la paix temporaire qu'ils me procuraient ont été comme une drogue. Mais le néant revenait toujours et se construisait comme une accoutumance, parce que la programmation devenait de moins en moins un refuge.

 

Le néant est avec moi quasiment à chaque fois je me réveille. Je sens comme si une saleté me recouvre. Je sens que je suis comme emprisonné dans un corps contaminé [faute] qu'aucun effort de nettoyage ne pourra rendre propre. Chaque fois que je pense à ce qui s'est passé je me sens maniaque et sur les nerfs, et je ne peut me concentrer sur autre chose. Cela se manifeste par des heures passées à manger, ou rester debout pendant des jours, ou dormir pendant seize heures d'affilées, ou passer des semaine de programmation non-stop, ou aller à la salle de sport en permanence. Je suis épuisé de ressentir cela chaque heure de chaque jour.

 

Trois à quatre soirs par semaine je fais des cauchemars au sujet de ce qui s'est passé. J'évite de dormir, et ressens une fatigue constante, parce que dormir en endurant des heures de cauchemars ne repose pas. Je me réveille en sueur et hors de moi. Je me rappelle tous les matins de ce qu'on m'a fait et du contrôle que cela a sur ma vie.

 

Je n'ai jamais été capable de cesser de penser à ce qui m'est arrivé et ceci a entravé ma vie sociale. Il m'est arrivé d'être de mauvaise humeur et perdu dans mes pensées, et d'être interrompu par quelqu'un me saluant ou voulant juste discuter un peu, ne pouvant pas comprendre pourquoi j'étais froid et distant. J'ai erré, observant le monde extérieur loin derrière mes yeux, incapable de faire ces choses normales que les gens font. Je me demandais comment ca serait de discuter [faute] avec d'autres personnes sans cesser de penser à ce qui s'est passé, et je me demandais si d'autres personnes avec des expériences similaires étaient mieux à même de le masquer.

 

L'alcool était aussi quelque chose qui me permettent d'oublier le néant. Il me retrouvait toujours, cependant, et était toujours en colère que j'ai réussi à m'échapper et me le faisait payer. Beaucoup de ces choses irresponsables que j'ai faites étaient le résultat de l'néant. Il est évident que je suis responsable des décisions et des actions, y compris de celui-ci, mais il y a toujours des raisons pour lesquelles les choses se passent comme elles le font.

 

L'alcool et les autres drogues m'ont fourni un moyen d'ignorer la réalité de ma situation. Il était facile de passer la nuit à boire et d'oublier que je n'avais pas d'avenir à espérer. Je n'ai jamais aimé ce que l'alcool a fait de moi, mais c'était mieux que de faire face honnêtement à ma vie. Je n'ai pas touché d'alcool ou toute autre drogue depuis plus de sept mois (et n'en touchrait pas avanbt de passer à l'acte) et cela m'a forcé à évaluer ma vie de façon honnête et claire. Il n'y a pas d'avenir pour moi ici. Le néant sera toujours avec moi.

 

J'ai pensé qu'il devait exister un problème à résoudre ou un but à atteindre qui le ferait disparaître. Il était réconfortant d'identifier des problèmes concrets comme étant la cause de mes soucis, au lieu de quelque chose que je ne serai jamais capable de changer. Je pensais que si je j'entrais dans une bonne université, ou une grande école prestigieuse, ou si je perdais du poids, ou allait à la salle de sport presque tous les jours pendant un an, ou si je créais des programmes que des millions de personnes utiliseraient, ou passais un été en Californie ou à New York, ou si je publiais des documents dont je serais fier, alors peut-être que je me sentirais un peu plus en paix, et non pas constamment hanté et malheureux. Mais jamais ce que j'ai pu faire n'a pu entamer l'état depressif où j'étais quotidiennement, et rien n'a été satisfaisant. Je ne sais pas comment j'ai même pu penser que cela changerait quoi que ce soit.

 

Je ne réalisais pas l'ampleur qu'il avait sur moi et sur ma vie avant ma première relation amoureuse. J'ai bêtement pensé que quel que soit l'importance dont le néant m'affectait personnellement, mes relations amoureuses en seraient en quelque sorte séparées et protégées. En grandissant, j'ai pensé que mes relations amoureuses futures seraient une fuite possible de cette chose qui me hantait chaque jour, mais j'ai commencé à réaliser à quel point il était entremêlé à chaque aspect de ma vie et comment il n'allait jamais me libérer. Au lieu d'être une évasion, les relations romantiques et les contacts amoureux avec d'autres personnes intensifiaient son existence à un point que je ne pouvais supporter. Je ne serais jamais en mesure d'avoir une relation dans laquelle il n'est pas le sujet principal, affectant ainsi tous les aspects de mes relations amoureuses.

 

Les relations amoureuses commençaient toujours bien et j'étais capable de l'ignorer, lui, pendant plusieurs semaines. Mais lorsque nous nous rapprochions émotionnellement, le néant revenait et tous les soirs, moi, elle et le néant formions alors un noir et macabre trio. Il m'encerclait et me pénétrait, et plus nous avancions, plus il se montrait pressant. Il me rendait hostile à tout contact, car tant que nous étions séparés, je pouvais la considérer de l'extérieur comme un observateur admirant quelque chose de beau, de bon et d'immaculé. Une fois que nous nous rapprochions, le néant l'entourait elle aussi, l'enveloppait, et le mal en moi l'entourait à son tour. J'avais toujours cette impression d'infecter les personnes avec qui j'étais.

 

Mes relations ne fonctionnaient pas. Aucune personne que j'ai fréquentée n'a été la bonne, et je pensais que, peut-être, si je trouvais la bonne personne, cela le submergerait. Une partie de moi savait que trouver la bonne personne ne m'aiderais pas, alors je me suis intéressé aux filles qui, évidemment, ne s'intéressaient pas à moi. Pendant un moment j'ai pensé que j'étais gay. J'ai réussi à me convaincre que tout cela n'était pas dû au néant, mais plutôt à mon orientation sexuelle, parce que cela me donnait plus de contrôle sur le fait que les choses n'étaient pas « correctes ». Le fait que le néant affecte intensément ma sexualité avait du sens, et je me suis convaincu de cela pendant un certain nombre d'années, à partir de l'université, lorsque ma première relation amoureuse a pris fin. Je disais à tout le monde que j'étais gay (à Trinity, pas à Princeton), même si je n'étais pas attiré par les hommes et ne cessait d'être intéressé par les filles. Parce que si l'homosexualité n'était pas la réponse, que restait-il ? Les gens pensaient que j'esquivais mon orientation sexuelle, alors que j'esquivais en fait la vérité, qui est que, même si je suis hétéro, je ne serai jamais satisfait avec personne. Je sais maintenant que le néant ne partira jamais.

 

Au printemps dernier, j'ai rencontré quelqu'un qui a été différent de toute autre personne que j'aie jamais rencontré. Quelqu'un qui m'a montré à quel point deux personnes peuvent s'entendre et à quel point je pouvais me sentir concerné par un autre être humain. Quelqu'un dont je savais pouvoir être, et être amoureux pour le reste de ma vie, si je n'étais pas si détraqué. Étonnamment, je lui plaisait. Elle aimait la coquille de l'homme que le néant avait laissé derrière lui. Mais cela n'avait pas d'importance parce que je ne pouvait être seul avec elle. Nous n'avons jamais été juste tous les deux, mais toujours tous les trois: elle, moi et le néant. Plus nous avancions, plus intensément je sentais le néant, comme un miroir reflétant tout le mal de mes émotions. Toute l'intimité que nous avions et que j'aimais était complétée par l'agonie que je ne pouvais pas supporter, par lui. J'ai réalisé que je ne serais jamais capable de lui donner, à elle ou à n'importe qui, tout de moi ou rien que moi. Elle ne pourrait jamais m'avoir sans le néant et le mal en moi. Je ne pourrais jamais l'avoir, juste elle, sans ce néant qui constituerait une partie de nos rapports. Je ne serai jamais en mesure d'être en paix, ou satisfait, ou dans une relation saine. J'ai réalisé la futilité du côté romantique de ma vie. Si je ne l'avais jamais rencontrée, je m'en serais rendu compte que dès que j'aurais rencontré quelqu'un d'autre avec qui les choses marchaient bien. Il est probable que les choses n'auraient pas marché avec elle et nous aurions rompu (et notre relation se serait terminée, comme il se passe avec la plupart des relations), même si je n'avais pas eu ce problème, puisque nous ne sortions ensemble que depuis une courte période. Mais j'aurais rencontré exactement le même problème du néant avec quelqu'un d'autre. Malgré mes espoirs, l'amour et la compatibilité ne sont pas suffisant. Rien n'est suffisant. Je n'ai pas moyen de résoudre ce problème ni même de chasser le néant assez loin pour avoir une relation amoureuse, ou tout autre type d'intimité.

 

J'ai donc observé comment tout s'est écroulé entre nous. J'avais mis une date limite explicite sur notre relation, car je savais qu'elle ne pouvait pas durer à cause du néant, et je ne voulait pas la retenir, et cela a causé toutes sortes de problèmes. Elle s'est retrouvée dans une situation anormale où elle n'aurait jamais dû être. Cela a du être très dur pour elle, ne sachant pas ce qui se passait réellement avec moi, mais c'est quelque chose dont je n'ai jamais été en mesure de parler avec quiconque. La perdre a été très dur pour moi aussi. Non pas à cause d'elle (j'ai repris le dessus assez rapidement), mais en raison de la prise de conscience que je ne connaitrais jamais une autre histoire et parce qu'elle était la dernière véritable relation personnelle exclusive je n'aurais jamais plus. Ce n'était pas évident pour les autres personnes, parce que je ne pouvais jamais parler des vraies raisons de ma tristesse. J'ai été très triste durant l'été et l'automne, mais ce n'était pas à cause d'elle, c'etait parce que je ne pourrais jamais échapper au néant, avec quiconque. Elle était tellement affectueuse et gentille avec moi, et m'a donné tout ce que je pouvais demander. Je n'oublierai jamais le bonheur qu'elle m'a apporté dans ces brefs moments où je pouvais oublier le néant. J'avais initialement prévu de me tuer l'hiver dernier, mais je n'ai jamais réussi à le faire. (des parties de cette lettre ont été écrites il y a plus d'un an, d'autres parties juste avant de le faire.) J'ai eu tort de me m'impliquer dans sa vie alors qu'il y avait cette possibilité, et j'aurais du la laisser tranquille, même si nous ne sommes sorti ensemble que pendant quelques mois, et que les choses se sont terminée il y a longtemps. Elle n'est qu'une personne de plus dans une longue liste de gens auxquels j'ai fait du mal.

 

Je pourrais écrire des pages et des pages sur les autres relations que j'ai eu et qui ont été détruites à cause de mes problèmes et de la confusion liée au néant. J'ai fait tant de mal à des gens formidables à cause de qui je suis et mon incapacité à éprouver ce qui doit être éprouvé. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai essayé d'être honnête avec les gens sur ce que je pensais était vrai.

 

J'ai passé ma vie à faire du mal aux autres. Aujourd'hui sera la dernière fois.

 

J'ai raconté beaucoup de choses, mais je n'ai jamais parlé à personne de ce qui m'est arrivé, jamais, pour des raisons évidentes. Il m'a fallu un moment pour réaliser que peu importe combien vous êtes proche de quelqu'un ou combien il prétend vous aimer, personne ne peux garder un secret. J'ai appris cela il ya quelques années quand j'ai pensé que j'étais gay et que je l'ai dit. Plus le secret est pénible, plus juteux sont les ragots et plus vous êtes susceptible d'être trahi. Les gens ne se soucient pas de leur parole ou de ce qu'ils ont promis, ils font juste ce qu'ils veulent et se justifient plus tard. C'est une sensation d'être incroyablement solitaire que de réaliser qu'on ne peut jamais partager quelque chose avec quelqu'un et que ca reste entre vous. Je ne blâme personne en particulier, je pense que c'est juste la façon dont les gens sont. Même si je sentais que c'était quelque chose que je pouvais partager, je n'ai aucune envie à faire partie d'une amitié ou d'une relation où l'autre personne me considère comme la personne détraquée et contaminée. Donc, même si je pouvais faire confiance à quelqu'un, je n'aurais probablement pas pu lui dire ce qui m'est arrivé. Maintenant, tout le monde peut savoir.

 

Je sens le mal en moi. Un mal qui me donne envie de mettre fin à la vie. Je dois arrêter ça. J'ai besoin de m'assurer que je ne vais pas tuer quelqu'un, qui est quelque chose d'irréversible. Je ne sais pas si cela est lié à ce qui m'est arrivé ou à quelque chose de différent. Je reconnais l'ironie qu'il y a à vouloir me tuer pour m'empêcher de tuer quelqu'un d'autre, mais cette décision doit donner une indication sur ce dont je suis capable.

 

J'ai réalisé que je n'échapperais jamais au néant ou la misère qui y est associée, et j'ai la responsabilité de m'empêcher de physiquement nuire à d'autres personnes.

 

Je suis juste une coquille d'être humain brisée et misérable. Être molestés m'a défini en tant que personne, en tant qu'être humain, a fait de moi le monstre que je suis et il n'y a rien que je puisse faire pour y échapper. Je ne connais pas d'autre façon de vivre. Je ne sais pas ce qu'on ressens de la vie lorsqu'on est en dehors de tout cela. Je méprise intensément la personne que je suis. Je me sens fondamentalement vicié, presque non-humain. Je me sens comme un animal qui se serait réveillé un jour dans un corps humain, essayant de donner un sens à un monde étranger, vivant parmi des créatures qu'il ne comprend pas et avec qui il ne peut pas communiquer.

 

J'ai accepté que le néant ne me permette jamais de connaitre une véritable relation. Je ne dormirais jamais avec quelqu'un dans mes bras, sentant le confort de ses mains autour de moi. Je ne saurai jamais ce qu'est l'intimité. Je n'aurai jamais une connexion exclusive avec personne, personne ne sera jamais le destinataire de tout l'amour que j'ai à donner. Je ne pourrai jamais avoir d'enfants, et je voulais tant être un père. Je pense que j'aurais fait un bon père. Et même si j'avais pu traverser le néant et me marier et avoir des enfants tout en étant incapable de ressentir l'intimité, je n'aurais jamais pu le faire en conservant le suicide comme une possibilité. J'ai essayé de minimiser la douleur, même si je sais que cette décision fera du mal à beaucoup d'entre vous. Si cela vous fait mal, j'espère que vous pourrez au moins m'oublier rapidement.

 

Il n'y a aucun intérêt à divulger l'identité de celui qui m'a abusé, alors je vais m'en tenir à ca. Je ne pense pas que la parole, sans aucune preuve, d'un homme mort concernant quelque chose qui s'est passé il y a plus de vingt ans aurait beaucoup de poids.

 

Vous pouvez vous demander pourquoi je n'ai pas parlé à un professionnel. J'ai vu un certain nombre de médecins depuis que je suis ado pour d'autres raisons et je suis sûr qu'aucun autre médecin n'aurait pu m'aider. Pas une fois je n'ai jamais reçu un conseil concret. La plupart passaient une grande partie de la séance à relire leurs notes pour se rappeler qui j'étais. Et il n'y avait aucun intérêt à parler du fait que j'avais été violé lorsque j'étais enfant, parce que je savais cela ne ferait rien avancere et parce que je n'avais pas confiance dans le fait que le secret serait gardé. Je connais les limites juridiques et pratiques du secret médical, en grandissant dans une maison où nous entendions des histoires sur les diverses maladies mentales de personnes célèbres, des histoires qui ont été transmis de génération en génération. Tout ce qu'il faut, c'est un médecin qui pense que mon histoire est assez intéressante pour la partager, ou à un médecin qui pense que c'est son droit ou sa responsabilité de contacter les autorités et me demander d'identifier le responsable (se justifiant en disant que quelqu'un d'autre pourrait être en danger) . Il suffirait d'un seul médecin qui viole ma confiance, tout comme les «amis» à qui j'avais dit que j'étais gay, et tout serait rendu public et je serais forcé de vivre dans un monde où les gens savent à quel point je suis détraqué. Et oui, je me rends compte ce ceci indique que j'ai des graves problèmes de confiance, mais ils sont basés sur un grand nombre d'expériences avec des gens qui ont montré une profonde dédain pour leur parole et la vie privée d'autrui.

 

Les gens disent que le suicide est égoïste. Je pense qu'il est égoïste de demander aux gens de continuer à mener une vie pénible et misérable, juste pour que vous, peut-être, ne vous sentirez pas triste pendant une semaine ou deux. Le suicide peut être une solution permanente à un problème temporaire, mais c'est aussi une solution permanente à un problème de ~ 23 ans, qui devient plus intense et écrasant jour après jour.

 

Certaines personnes ont juste eu une mauvaise donne dans cette vie. Je sais que pour beaucoup de gens, c'est encore pire que pour moi, et peut-être ne suis-je simplement pas une personne forte, mais j'ai vraiment essayé de régler ce problème. J'ai essayé d'y faire face tous les jours depuis 23 ans et putain, je n'en peux plus.

 

Je me demande souvent comment est la vie pour les autres personnes. Les personnes qui peuvent ressentir l'amour des autres et le restituer intact, les personnes qui peuvent connaître la sexualité comme une expérience intime et joyeuse, les gens qui peuvent vivre les couleurs et les événements de ce monde sans se sentir constamment misérable. Je me demande qui je serais si les choses avaient été différentes ou si je serais une personne plus forte. Ça serait génial.

 

Je suis prêt pour la mort. Je suis prêt pour la douleur et je suis prêt à ne plus exister. Grâce à la rigueur des lois du New Jersey sur les armes à feu, ce sera probablement beaucoup plus douloureux que ça ne devrait l'être, mais que peux-t-on y faire. Ma seule crainte à ce point est de faire une erreur quelque part et de survivre.

 

---

 

Je voudrais également m'adresser à ma famille, si on peux les appeler comme ça. Je méprise tout ce qu'ils représentent et je les hais vraiment, froidement, objectivement et d'une façon que je crois saine. Le monde sera un meilleur endroit quand ils seront morts – un monde avec moins de haine et d'intolérance.

 

Si vous n'êtes pas au courant, mes parents sont chrétiens fondamentalistes qui m'a chassé de leur maison et m'ont coupé les vivres quand j'avais 19 ans parce que j'ai refusé d'assister à sept heures de messe par semaine.

 

Ils vivent dans une réalité en noir et blanc qu'ils ont construit eux-mêmes. Ils partitionnement le monde entre bons et méchants et survivent en haïssant tout ce qu'ils ne comprennent pas ou leur fait peur, en appelant ça de l'amour. Ils ne comprennent pas que des personnes bonnes et décentes existent autour de nous, «sauvées» ou non, et que des gens méchants et cruels occupent une grande partie de leur église. Ils profitent de gens en quête d'espoir en leur apprenant à pratiquer la même haine qu'eux.

 

Un exemple au hasard:

 

"Je suis personnellement convaincu que si un musulman croit vraiment et obéit au Coran, il deviendra un terroriste." George Zeller, le 24 août 2010 -.

 

Si vous choisissez de suivre une religion où, par exemple, de fervents catholiques qui cherchent à être bons iront en enfer, mais où ceux qui battent de enfants iront au Ciel (tant qu'ils ont été "sauvés" à un moment donné), c'est votre choix, mais il est foireux. Peut-être qu'il existe un Dieu qui régit selon ces règles. Si c'est le cas, qu'Il aille se faire foutre.

 

Leur église a toujours été plus important que les membres de leur famille et ils ont sacrifiés avec joie tout ce qui était nécessaire pour satisfaire leurs croyances artificielles de qui ils devraient être.

 

J'ai grandi dans une maison où l'amour était mandatées par un Dieu en qui je ne pouvais croire. Une maison où l'amour de la musique, à n'importe quel tempo a été littéralement banni de moi. Une maison pleine de haine et d'intolérance, dirigée par deux personnes qui étaient des experts en matière d'être aimables et chaleureux lorsque d'autre personnes étaient là. Des parents qui racontent à un enfant de huit ans que sa grand-mère va aller en enfer parce qu'elle est Catholique. Des parents qui disent ne pas être raciste, mais parlent des horreurs du métissage. Je pourrais énumérer des centaines d'exemples, mais c'est fatiguant.

 

Depuis qu'il m'ont chassé, j'ai interagi avec eux de manière relativement normale. Je leur parle au téléphone comme si rien ne s'était passé. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être parce que j'aime faire semblant que j'ai une famille. Peut-être que j'aime bien avoir des gens avec qui je peux parler de ce qui se passe dans ma vie. Quelle que soit la raison, ce n'est pas réel et je le ressent comme un trompe-l'œil. Je n'aurais jamais dû laisser cette reconnexion se produire.

 

J'ai écrit ce qui précède il y a un moment, et je me sens comme ça la plupart du temps. D'autres fois, cependant, je me sens moins odieux. Je sais que mes parents croient honnêtement la merde en laquelle ils croient. Je sais que ma mère, au moins, m'aimait beaucoup et a fait de son mieux. Une raison pour laquelle j'ai remis ça à plus tard depuis si longtemps est parce que je sais la douleur que cela va lui causer. Elle est triste depuis qu'elle a découvert que je n'étais pas «sauvé», car elle croit que je vais aller en enfer, mais ce n'est pas une tristesse dont je suis responsable. Cela n'a jamais changé, et, vraisemblablement, elle pense que mon état physique est beaucoup moins important que l'état de mon âme. Pourtant, je ne peux pas intellectuellement justifier cette décision, sachant a quel point cela va lui faire de mal. Peut-être que ma capacité de prendre ma propre vie, sachant le mal que cela fera, montre que je suis un monstre qui ne mérite pas de vivre. Tout ce que je sais, c'est que je ne peux pas faire face à cette douleur plus longtemps et je suis vraiment désolé de ne pas attendre que ma famille et tous ceux que je connais soient morts, pour que ceci puisse se faire sans blesser personne. Pendant des années j'ai espéré être frappé par un autobus ou mourir en sauvant un bébé de la noyade, pour que ma mort soit plus acceptable, mais je n'ai jamais eu cette chance.

 

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Pour ceux d'entre vous qui m'ont montré l'amour, je vous remercie d'avoir composé avec mon bordel, sautes d'humeur et arbitraire. Je n'ai jamais été la personne que j; aurais voulu être. Peut-être que sans le néant, j'aurais été une meilleure personne, peut-être pas. J'ai essayé d'être une bonne personne, mais je me rends compte que je n'ai jamais allé très loin dans cette voie.

 

Je suis désolé pour la douleur que ceci cause. Je voudrais tant avoir un autre choix. J'espère que cette lettre explique pourquoi je dois le faire. Si vous ne pouvez pas comprendre cette décision, j'espère que vous pourez au moins me pardonner.

 

Bill Zeller

 

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Sauvegardez cette lettre et repostez-la si elle est supprimée, s'il vous plaît. Je ne veux pas qu'on se demande pourquoi j'ai fait cela. Je l'ai diffusé plus largement que j'aurais peut-être dû, car je crains que ma famille ne tente d'en limiter l'accès. Je n'ai pas d'objection à ce que cette lettre soit rendue publique. En fait, je préfèrerais même qu'elle soit rendu publique à ce que les gens ne puisse la lire, et en tirent leurs propres conclusions.

 

N'hésitez pas à reproduire cette lettre, mais dans son intégralité uniquement.

 

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